Des idées de visites pour les Journées Européennes du Patrimoine


12 septembre 2024

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L’église Saint-Pierre vaut le détour avec de magnifiques stalles du XVe siècle, ses tapisseries du XVIe siècle, toutes nouvellement restaurées et réinstallées, et son orgue du XVIIe siècle ! Acteurs, chanteurs, organiste et musiciens nous feront découvrir de manière inattendue le patrimoine architectural, culturel et spirituel de cette église bâtie dès le XIIe siècle.

L’église de la Madeleine est au centre d’un nouveau quartier qui s’est développé durant les années 1870 avec les extensions bâties le long des rues de la Madeleine et Saumuroise ainsi qu’avec la création de la rue Volney. La façade de l’église, richement composée et précédée d’un porche, se réfère à l’art gothique. De même, les volumes intérieurs sont calqués sur l’architecture médiévale locale : le transept et le chœur sont inspirés de l’abbatiale Saint-Serge, chef-d’œuvre du gothique Plantagenêt au 13e siècle. Les statues de l’église Sainte-Madeleine ont été restaurées après que l’édifice ait été vandalisé en avril 2023. Christine Grenouilleau a restauré dans son atelier de Montjean-sur-Loire une quinzaine de statues Elles sont maintenant réinstallées dans l’église. En savoir plus

La chapelle est édifiée au XVIIe siècle sur les hauteurs de Montplacé à Jarzé, sur le lieu où la Vierge s’est manifestée vers 1610, à une jeune bergère. Son décor baroque très raffiné abrite une Pietà en noyer du XIVe siècle, objet d’une grande dévotion. Les sculptures du portail sont inattendues, la Vierge est encadrée d’angelots et de cornes d’abondances…
A la fin du XIXe siècle les jeunes mères apportaient leur couronne de mariée en remerciement de la naissance de leur premier enfant. La collection de couronnes de mariées est exposée dans la chapelle. Chapelle classée Monument Historique en 1950.

L’église Saint Pierre du Plessis Macé est très liée à l’histoire du château. Elle a été reconstruite en 1472 au frais de Louis de Beaumont – après sa destruction vers 1350 lors de la guerre de 100 ans. L’édifice n’est pas classé, mais les vitraux des 3 baies principales sont protégés et inscrits depuis 1980 à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques. Il en est de même pour une cloche qui date de 1699 classée depuis 1988. L’église a fait l’objet de restaurations successives, dont une datant de 1985 avec réfection intérieure par les paroissiens et artisans locaux. Les 3 baies et leurs vitraux ainsi que le clocher nécessitant aussi une complète restauration, la collectivité de Longuenée-en-Anjou a signé une convention de souscription populaire avec la Fondation du Patrimoine-Délégation de Maine et Loire en 2016. Grâce à cette mobilisation la municipalité a pu être complètement restaurée en 2022.

La Baie 0 située dans le chœur de l’église: remplacement de toutes les pierres en tuffeau, restauration des vitraux classés et création de vitraux contemporains sur les lancettes qui n’en disposaient pas. Un beau « cadeau » pour cette église qui a fêté en 2022 ses 550 ans. D’autres tranches sont à venir : restauration des 2 baies latérales et restauration complet du clocher.

Cette chapelle est un lieu de recueillement très émouvant.
C’est entre 1793 et 1794, lors de la Terreur que sont condamnés à mort, prêtres, religieuses et laïcs. À cette époque, plus de 200 prêtres et religieux furent tués ou moururent en prison pour avoir refusé de prêter le serment à la Constitution Civile du Clergé. De nombreux laïcs furent aussi condamnés à mort parce qu’ils voulaient rester fidèles à Jésus-Christ dans l’Église. 99 de ces martyrs ont été proclamés bienheureux par le Pape saint Jean-Paul II le 19 février 1984.

Parmi eux, quinze furent guillotinés à Angers : douze prêtres, une religieuse bénédictine du Calvaire, une dame noble, une femme de commerçant. D’autres, deux Filles de la Charité de l’Hôpital Saint-Jean à Angers, les Sœurs Marie-Anne et Odile, soixante dix-huit femmes et quatre hommes, de toutes conditions sociales, ont été fusillés (au cours de neuf exécutions qui firent deux mille victimes), près d’Angers, en un champ qui fut appelé, très tôt, le “Champ des Martyrs”. Le jour de l’exécution les prisonniers sont conduits enchaînés deux par deux, depuis Angers jusqu’au Champ des Martyrs où une fosse commune déjà creusée les attend.

Visite libre de la rue principale du village, le lavoir, le pont de Breaud, le parcours est fléché.

Construite au XIIe siècle, l’église Saint-Jacques est un édifice religieux angevin avec clocher tors. Il se trouve à plus d’une trentaine de kilomètres au nord d’Angers. L’église Saint-Jacques est bâtie au XIIe siècle (Moyen-âge). Au XIXe on perce deux portes, et la porte façade est agrandie en 1894. Au début du siècle suivant on restaure les murs blanchis à la chaux et on érige un chemin de croix. Le transept et le chœur sont inscrits aux Monuments historiques par arrêté du 17 juillet 1926. Son clocher à huit pans est légèrement torsadée (clocher tors). Il a été restauré en 1992.

A. Une expo de trois artistes à l’église du Fresne sur Loire qui se termine justement le 22 septembre.
Samedi et dimanche de 9h00 à 18h00 : « Regards croisés entre terre et ciel« 
Trois regards croisés d’artistes, Juliette Trébuchet, Bénédicte Bonafos et Guylène Chaveton.

B. Huit églises et chapelles ouvertes et commentées à l’occasion des journées du patrimoine, chacune avec un point d’intérêt particulier :
– L’église d’Epiré, exposition de croix de l’époque baroque.
– L’église de Savennières, peinture du clocher qui sera ouvert exceptionnellement au public.
– L’église de Saint-Georges-sur-Loire, chemin de croix de Stani Nitkowski.
– La chapelle de la touche aux ânes à Saint Léger des Bois, Collection unique de couronnes de mariées.
– L’église d’Ingrandes sur Loire, vitraux remarquables de XXe siècle.
– L’église du Fresne sur Loire, exposition entre Terre et Ciel.
– La chapelle du Rai Profond Saint Sigismond, chapelle dédiée à la Sainte Croix.
– Chapelle du prieuré Villemoisan, chapelle du XIIe siècle.

L’abbaye Saint-Nicolas est un lieu marquant pour l’histoire de la ville et de la congrégation Notre-Dame de Charité du Bon Pasteur, qui en est propriétaire depuis le XIXe siècle. Surplombant l’étang Saint-Nicolas, l’abbaye est peu connue et pourtant riche de son histoire. Fondée en 1020 par le comte d’Anjou Foulques III, dit Foulques Nerra, son église abbatiale, embellie à la fin du XIIesiècle, était connue pour être la plus belle de l’Anjou. Elle a abrité des moines bénédictins venus de l’abbaye Saint-Aubin d’Angers, puis au XVIIIe siècle ceux de Saint-Maur, à qui l’on doit cette superbe façade en pierre de tuffeau classée Monument historique. Après les tourments de la Révolution, l’abbaye est achetée par le département et connait différents usages, avant le rachat par la congrégation en 1854. Les 26, 27, 28 août 2022, lors d’un événement exceptionnel ouvert à tous, l’abbaye a célèbre son millénaire.

18 rue Marie-Euphrasie Pelletier.

A partir de 1835, Angers devient la maison générale de la congrégation du Bon Pasteur, dont dépendent toutes ses communautés et où résident la supérieure générale et ses conseillères, jusqu’à leur installations à Rome en 1966.
Aux côtés des religieuses apostoliques qui accueillent les jeunes en difficultés vivent des sœurs contemplatives, créées par sœur Marie-Euphrasie en 1831. Par leur prière, elles aident leurs consœurs dans leurs missions apostolique et sociale. La propriété est rapidement agrandie, et accueille un nombre croissant de personnes (religieuses et pensionnaires). Vers 1850, 1000 personnes vivent dans son enceinte. Dans les années 1950-1960, elle en compte encore 650.

Une belle occasion de connaître ce qu’il y a derrière les hauts murs de la rue Pasteur et de la rue Paul-Bouyx..

La première pierre du couvent est posée en 1886, le carmel s’érige, puis devient une prison. En 1926 les carmélites reviennent. Plus récemment l’année 2002 est marquée par leur départ et l’arrivée des franciscains. Une mission différente fait que les lieux s’ouvrent, s’animent. Les frères proposent de venir découvrir leur vie. Au cours des journées du patrimoine, visite du site et découverte de l’histoire, de la vie des frères. Ce couvent est dans le cœur de la ville de Cholet depuis 100 ans

A découvrir aussi 

La fresque de Maurice Denis, peintre impressionniste du début du XXe. Le parc et son cadre nature.

 57, rue Pasteur 49300 Cholet. Accès au parking interne rue Paul-Bouyx

  • Eglise Notre-Dame :
    Samedi 21 et dimanche 22 de 13h à 18h.
    Exposition de vêtements et objets liturgiques.
  • Eglise du Sacré-Cœur :
    Samedi 21 et dimanche 22 de 14h à 18h, dernière montée à 17h30.
    Visite du carillon et du clocher.
    Durée 20 minutes environ.
  • Eglise Saint-Pierre :
    Visite guidée le samedi 21 : 11h-12h.
    Visite libre le samedi 21 : 10h-18h.
    Dimanche 22 : 12h-18h.

Pour les Journées Européennes du Patrimoine, le Saint Sépulcre sera ouvert le samedi 21 et dimanche 22 septembre de 14h30 à 17h30.

Le samedi 21 septembre, il y aura une vente/dédicace du dernier ouvrage de Erik Jokkor « Rendez-vous en Judée » un roman qui nous transporte entre la Terre Sainte au XIIè siècle et Clisson au XXIè !

Vous le trouverez dans un magnifique parc chez les Servantes des pauvres au 49 rue de Ballée à Angers et vous y entrerez par la porte de Damas ! C’est l’une des deux répliques au monde de la basilique du Saint Sépulcre de Jérusalem renfermant le tombeau du Christ. Le bâtiment fût inauguré en 1935 par Monseigneur Henri Potard. Ce prélat angevin mena près de 72 pèlerinages en Terre Sainte pendant plus de 40 ans. C’est pourquoi la plupart des matériaux et mobilier de cette réplique proviennent de Jérusalem. La rotonde qui abrite le Saint Sépulcre est parée de peintures des principaux lieux de Terre Sainte.

Dans l’église, l’accès est gratuit. Le site est accessible à tous. Accès par la grande porte.

Pour les journées du patrimoine, le musée vous offrira la possibilité de découvrir dans l’église Saint Médard, une nouvelle exposition de vêtements liturgiques sur une moitié de la nef, sur l’autre moitié, les nombreux dons de cette année, dont certaines pièces remarquables. A l’issue du traditionnel week-end de réouverture du Musée en juin dernier Antoine Legouy, ciseleur-orfèvre de renom s’est vu confié la restauration d’une coquille de baptême. Cette restauration a pu être effectuée grâce aux dons des visiteurs du Musée. La coquille a retrouvé son écrin et vous pourrez l’admirer dans le Musée (entrée à tarif réduit : 3 euros).

Construite à partir du milieu du XIIe siècle et terminée vers 1250, la cathédrale Saint-Maurice est le premier édifice à présenter les caractéristiques du style gothique angevin.

Voûtes bombées comportant des ogives, d’abord massives dans la nef, puis laissant place à de fines nervures dans le transept et le chœur.

La cathédrale permet d’admirer un bel ensemble de vitraux des XIIe, XIIIe et XVe siècles.

Le centre Saint-Jean ouvrira ses portes pour quatre expositions dans la galerie (au rez-de-chaussée).
En cette année de commémoration de la libération, le Service des relations au judaïsme vous invite à venir découvrir :
• le Ciel des déportés
• Du cri du cœur à la voie des justes
• Les Juifs de France et la Shoah
• Les gendarmes, justes parmi les nations

36 rue Barra à Angers

Samedi 21 septembre
Visite de l’église : 14h – 18h00 Exposition d’art sacré (gratuit)
« Les représentations du Christ en Croix » – de la fin du baroque à nos jours

Dimanche 22 septembre

Depuis presque quarante ans, les Journées Européennes du Patrimoine permettent à un large public de découvrir ou redécouvrir des lieux plus ou moins connus et en particulier les églises de nos villages. Pour l’association de sauvegarde du clocher d’Epiré, il s’agit de faire vivre le clocher d’Epiré en recueillant des fonds pour aider la mairie à entretenir l’église construite en 1885. Le clocher d’Epiré, visible sur tous les coteaux alentours a toujours été un repère visible pour les paysans ou les voyageurs.

Les Journées du patrimoine seront aussi l’occasion de fêter Saint Vincent, patron de l’église d’Epiré et patron des vignerons. Le « temps des vendanges » commence ! Voilà aussi l’opportunité d’accueillir un concert de musique baroque à Savennières. Journées soutenues par les viticulteurs du Savennières qui permettent de rassembler ce jour-là la plus belle cave de Savennières.

Fontevraud vous invite au musée d’Art moderne et à l’Abbaye royale pour la 41ème éditions des Journées européennes du patrimoine. Les médiateurs culturels vous présenteront les nouveautés 2024 : “D’un monde à l’autre : la dernière demeure d’Aliénor”, l’exposition Bernard Buffet, médiéval et pop et bien d’autres surprises.

À l’occasion des 900 ans de la naissance d’Aliénor, l’abbaye valorise présente pour la première fois la restitution à échelle 1 du cimetière des rois. Cette installation muséographique replonge le visiteur dans l’atmosphère disparue de la nef, loin de la pureté formelle d’aujourd’hui, où le blanc du tuffeau domine. Par cette exposition, l’Abbaye recrée la dernière demeure d’Aliénor, un mausolée édifié au XVIIe siècle à l’initiative de l’abbesse Jeanne-Baptiste de Bourbon, démantelé à la Révolution et à l’époque carcérale. Le projet de reconstituer le mausolée de la dynastie Plantagenêt résulte d’une recherche scientifique menée par Florian Stalder, aujourd’hui directeur des musées du Département de Maine-et-Loire. Dans les années 2010, Florian Stalder, conservateur à l’Inventaire de la Région Pays de la Loire, recense les édifices présents sur Fontevraud et les communes environnantes.

Les retables de l’église paroissiale Saint-Michel de Fontevraud et les panneaux en bois sculpté de l’église Saint-Aubin de Turquant éveillent sa curiosité. La présence d’une abbesse sur les panneaux de Turquant ne laisse aucun doute sur leur origine fontevriste. Ces panneaux s’insèrent parfaitement dans les retables de l’église de Fontevraud. Les deux premières pièces du puzzle viennent d’être assemblées. Recoupant les sources, Florian Stalder étaye son hypothèse. Ces éléments dispersés constituent l’ancienne chapelle-mausolée des Plantagenêts érigée par l’abbesse Jeanne-Baptiste de Bourbon en 1638. Démantelée après la Révolution, elle n’était connue jusqu’à présent que par quelques gravures. Un travail de numérisation et de reconstitution 3D a permis de consolider cette hypothèse.

Départ en face de la mairie de Morannes au 12, Place Charles de Gaulle.

Nous ne pouvons pas visiter l’église, car elle est fermée depuis avril 2022. Mais cela permettra d’évoquer pendant la visite la convention avec la Fondation du Patrimoine concernant la collecte de dons pour la restauration de l’Eglise Saint-Aubin à Morannes.

En 1645, le curé Julien Moussaint reçoit une relique de Saint-Aubin, dont les moines avaient gratifié leur chirurgien, René Godin, originaire de Morannes. L’église, remaniée est dédiée à ce Saint et consacrée le 16 septembre 1663 par l’évêque Henri Arnauld. Le pignon Ouest de l’édifice, date du XII e siècle. La façade sud de l’église, percée de baies en ogive, porte une trace de fenêtre romane en forme d’oméga. La porte romane est surmontée d’arcs de décharge. La Fontaine de Jobs située de ce côté de l’édifice, est un puits à chape ogivale, primitivement en bois. Cette fontaine se situait dans l’ancien cimetière attenant à l’église. Ce bâtiment a été inscrit à l’inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques par arrêté en date du 20 novembre 1972.

L’église Notre-Dame est le troisième édifice religieux construit à cet emplacement. Elle fait suite à une chapelle en bois (vers 1000) et à une église du XIIe siècle. Au XVe siècle, Jeanne de Laval décide de faire ériger un nouveau sanctuaire à la place de l’église romane devenue vétuste.

L’église Notre-Dame possède une nef et le bras nord qui sont construits à l’extrême fin du XVe début du XVIe siècle. Le clocher, de style Renaissance est achevé en 1542. L’essentiel de l’édifice actuel, comme l’impressionnant chevet néo-gothique, est reconstruit dans la seconde moitié du XIXe siècle.

À l’intérieur de l’église, les 41 verrières composées de 652 personnages, œuvre majeure du maître-verrier parisien Edouard Didron, illustrent principalement la vie de la Vierge.

L’église Notre-Dame de Beaufort-en-Vallée fait partie du réseau des « Églises accueillantes en Anjou ».

Une occasion rare de visiter les lieux de vie de la communauté monastique cistercienne, qui y vit depuis 1818. Église, cloître, scriptorium, salle du chapitre, réfectoire et jardins seront accessibles. Les visiteurs auront également la possibilité d’échanger avec les sœurs présentes pour les accueillir.

En 1747, naquit à Angers Noël Pinot. Tout au long de sa vie, il eut à cœur de servir les plus pauvres et d’annoncer l’évangile. Successivement vicaire de Bousse, Coutures, Corzé, aumônier de l’Hôpital des Incurables d’Angers puis curé du Louroux-Béconnais, le zèle pour les âmes ne manquait pas à ce prêtre. En 1789 survinrent les événements de la Révolution française avec leur lot de cruauté. L’État voulait « mettre la main à l’encensoir » et obliger le clergé à prêter serment à la constitution civile du clergé, ce que refusa l’abbé Pinot. Il poursuivit son ministère dans la clandestinité. Condamné une première fois, les lois se durcissant, il fut arrêté sur la dénonciation de l’un de ses paroissiens.

Saint Martin a profondément marqué le développement du christianisme au 4ème siècle.
Aujourd’hui, le message de saint Martin est toujours d’actualité. Son geste de partage, lorsqu’il coupe sa tunique en deux pour en vêtir un pauvre, est emblématique des enjeux de notre monde. C’est ce que souligne l’Itinéraire Culturel Européen Saint Martin de Tours labellisé  » Itinéraire Culturel Européen du Conseil de l’Europe  » qui développe depuis 2005, la Via sancti Martini (le Chemin de saint Martin). Ce grand parcours de plus de 5 000 kms que les marcheurs-pèlerins empruntent à pied, rayonne sur toute l’Europe. Centré sur Tours où se trouve le tombeau de saint Martin, il suit les différents chemins empruntés par saint Martin tout au long de sa vie. En France, le Centre Culturel Européen Saint-Martin de Tours a pour objectif de développer cet itinéraire.

L’église Saint Joseph qui clôt la perspective de la rue des Arènes est construite entre 1845 et 1851 par l’architecte Jacques-Louis François-Villers. Elle est inaugurée et bénie le 29 novembre 1851.

Construction typique du XIXème, elle mélange les styles : une façade néo-gothique rayonnant et un intérieur gothique Plantagenêt. 
Les nombreux ravalements successifs ont fait malheureusement disparaître l’abondant décor néo-gothique de la façade occidentale.