Le parcours sur Openrunner
La cathédrale, la collégiale Saint-Martin, l’église abbatiale Saint-Serge, l’église de la Trinité et l’hôpital Saint-Jean
La Cathédrale Saint-Maurice, commencée au milieu du XIIè siècle et terminée vers 1250, est le premier édifice à présenter les caractéristiques du style gothique angevin : voûtes bombées comportant des ogives, d’abord massives dans la nef, puis laissant place à de fines nervures dans le transept et le chœur. La cathédrale permet d’admirer un bel ensemble de vitraux des XIIè, XIIIè et XVè siècles.
4 Rue Saint-Christophe
La collégiale Saint-Martin est la plus vieille église d’Angers. C’est aussi l’un des monuments carolingiens les mieux conservés de France. La reconstruction du Xe siècle comprend notamment les célèbres arcs de la tour clocher, où alternent brique et tuffeau. Plus tard, le comte Foulque Nerra (987-1040) restaure l’église et y installe une communauté de treize chanoines. Le roi René contribue à l’évolution de la collégiale ; on lui doit le riche décor peint du lambris des bras du transept. Après la Révolution, le bâtiment devient magasin à bois, entrepôt de tabac, puis chapelle. De 1986 à 2006 une patiente réhabilitation a mis en valeur l’histoire architecturale du monument où un ensemble remarquable de sculptures a pris place.
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23 Rue Saint-Martin
L’abbaye Saint-Serge a été fondée au VIIIe siècle. Le monastère fut cependant rebâti dès le XIe siècle et accueille alors des moines bénédictins. Eloignée du centre de la ville, non protégée par les enceintes édifiées par Saint-Louis, l’abbaye subit pillages et dommages lors de la guerre de Cent ans puis lors des guerres de Religion. Après la Révolution, les bâtiments conventuels qui avaient été remaniés accueillent d’abord un séminaire puis, depuis 1907, le lycée Du Bellay.
L’église abbatiale Saint-Serge a été classée dès 1840. Certains éléments datent du XIe (croisée du transept) et du XIIe (le mur de l’absidiole sud. D’une manière générale, la légèreté du voûtement s’oppose à l’austérité des murs. À noter que la nef, pour sa part, a été rebâtie au XVe siècle dans un style flamboyant typique de la région angevine. L’église abbatiale est par ailleurs réputée pour ses vitraux (du XIIIe siècle pour les plus anciens), son riche mobilier (stalles), ses tableaux, ses objets du culte.
Rue de Jussieu
Au cœur du quartier de la Doutre (outre-Maine), l’abbaye du Ronceray était la seule abbaye de femmes sur les cinq que comptait la ville. Son église abbatiale est une œuvre majeure du début de l’art roman. Elle constitue, avec l’église de la Trinité qui lui est accolée peu après, un ensemble remarquable des XIe et XIIe siècles. A la jonction des voies antiques vers Nantes (rue Saint-Nicolas) et vers Rennes (rue Lionnaise), l’ancien carrefour de la Laiterie formait un centre attractif favorable au développement du bourg.
Abbaye du Ronceray 9 Rue de la Censerie
Eglise de la Trinité 56 Rue Beaurepaire
L’hôpital Saint-Jean est l’un des plus anciens témoins de l’architecture hospitalière française. Vers 1175, à l’instigation d’Henri II Plantagenêt qui crée des établissements analogues au Mans et dans plusieurs villes de Normandie, le sénéchal d’Anjou Étienne de Marçay fonde un grand hôpital dédié à saint Jean l’Évangéliste, dans le quartier en pleine expansion de la Doutre. La proximité de la Maine, dont un bras coulait au pied même de l’hôpital, a sans doute été déterminante dans l’implantation : approvisionnement par voie fluviale, écoulement facile des eaux usées. La fondation est destinée aux pauvres et malades. La salle des malades, édifice majeur de l’art gothique de l’Ouest de la France, forme avec la chapelle, le cloitre et les greniers un remarquable ensemble médiéval civil.
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4 Bd Arago