Avant Noël, c’est à la tombée de la nuit qu’il faut visiter l’abbaye de Fontevraud. Elle révèle une beauté insolite et nouvelle. Ses jardins et ses murs, mis en lumière par des milliers de lucioles, subjuguent petits et grands.
L’Abbaye royale de Fontevraud présente, à l’occasion du vingtième anniversaire de la mort du sculpteur Jean Touret, un ensemble exceptionnel d’une quarantaine de sculptures monumentales.
Connu pour avoir fondé et dirigé, dans les années 1950-1960, le groupe des Artisans de Marolles, créateur de mobilier et de luminaires, Jean Touret fut aussi un sculpteur empreint de spiritualité, dont l’essentiel de l’œuvre visible se cache dans une quinzaine d’églises et de chapelles. Sa production liturgique culmine, grâce à l’amitié du cardinal Lustiger, avec l’aménagement du chœur de la cathédrale Notre-Dame en 1989.
Jean Touret, croyant, se sentait proche des prophètes de l’Ancien Testament. La parole du prophète est inconfortable, elle remet en question. Pour Jean Touret, la sculpture est un signe.
Cette exposition, dans le chœur de son église abbatiale, met en lumière la figure du prophète qui se trouve au cœur de l’œuvre sculptée de l’artiste. Réalisées tout au long de sa carrière, ces sculptures monumentales inspirées de la Bible plongent le visiteur dans une quête esthétique et spirituelle, entre douceur et émerveillement.
Et c’est au milieu de cette forêt de sculptures que se dévoile la Nativité, un ensemble de plusieurs statues colorées en écorce.
Dans la salle du chapitre : Ronde de nuit d’Agathe Demois
Dans la Cour Saint-Benoît : Effervescence par les enseignants et élèves du lycée agricole Edgard Pisani
Dans la chapelle Saint-Benoit : Tresser Tracer de Jean-Simon Roch et Geoffroy Pithon
Dans les cuisines romanes : Octoéchos de Emma Loriaut et Julien Clauss
Dans le Grand Réfectoire : Le premier Noël D’Aliénor et Henri II de Camille Chastang