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Que de beautés à découvrir au fil des ballades en Anjou ! La Loire, la Mayenne, le Loir, la Sarthe, le Thouet… les forêts, les troglodytes, les châteaux et manoirs, les vignobles, les églises et chapelles, les chemins de pèlerinage (Compostelle, le chemin de Saint Martin…) !
Toute la célèbre « Douceur angevine » que célébrait Joachim du Bellay ! Voici notre Top des ballades en Anjou.


Raccourcis vers un parcours :
Du côté de SaumurDu côté d’AngersDu côté de CholetDu côté de BaugéDu côté de Segré Les linéairesSentiers nature


Le saumurois regorge de perles, entre la Loire, inscrite au patrimoine mondial par l’UNESCO, ses châteaux de cape et d’épée, sa capitale équestre, son abbaye et sa chapelle royales, ses vignobles, ses troglodytes, ses fouées et autres spécialités culinaires…

Saumur « La blanche », boucle citadine (6 kms)

Ville d’Art et d’Histoire, Saumur doit sa renommée à sa tradition équestre et à son riche patrimoine tant civil que religieux.
L’église Saint-Nicolas, fréquentée par les mariniers ; l’hôtel de ville et son style néo-gothique restauré récemment ; L’église Saint-Pierre avec de magnifiques stalles du 15è s., ses tapisseries tout nouvellement restaurées et réinstaller pour l’été ; la grande et majestueuse chapelle royale Notre-Dame-des-Ardilliers, située dans le quartier des patenôtriers (fabriquant de chapelets) et qui a accueilli en pèlerinage Louis XIII, Richelieu et Marie de Médicis ; le château de Saumur, reconstruit au XIVè s. et dont le roi René fut le dernier duc d’Anjou à y habiter ; Notre-Dame-de-Nantilly et sa nef d’une hauteur exceptionnelle.

Rue d’Alsace, vous passerez devant la chapelle de l’institution Saint-Louis, lieu même où eu lieu le miracle qui permis à l’Église de déclarer saint, Charles de Foucauld (le 15 mai 2022 par le pape François).

– Saumur au fil de l’eau avec « Loire évasion » ou avec « Croisières Saumur Loire »

Le cadre noir

Le musée du champignon

– Déguster des fouées, spécialité de Saumur et de nulle part ailleurs !

– Déguster les vins et crémants, visiter les caves- Déguster un sirop ou du Guignolet chez Combier

Saumur et la Maison-mère des sœurs Jeanne Delanoue (5 kms)

Le parcours avec OpenRunner – Saumur Saint-Pierre 

Boucle de 5 kms
Départ de la maison mère des sœurs de Jeanne Delanoue (6, rue François Bedouet)
Messe à 11h chaque matin sauf le lundi et le vendredi, 10H le dimanche.

Le corps de Sainte Jeanne Delanoue repose dans la chapelle de la maison mère des sœurs de Jeanne Delanoue. L’installation des sœurs à Saint-Hilaire-Saint-Florent en 1864 entraîne la construction d’un ensemble architectural religieux, achevé avec la réalisation de la chapelle Sainte-Anne en 1900. Aujourd’hui, la Congrégation est présente en France, à Madagascar, en Indonésie et au Mali. Elle s’efforce de s’inspirer de son message : « Les pauvres et le Seigneur, c’est tout un ».

« Dieu, ami des humbles et des pauvres,
Tu as mis en lumière la charité de Sainte Jeanne Delanoue.
Fait-nous la grâce en vivant comme elle, de reconnaitre le Christ en notre prochain et de le servir avec fidélité. Nous te le demandons par Jésus le Christ, Notre Seigneur. Amen « 

Entre vignes et Layon, Martigné-Briand (7,5 kms)

Le parcours sur OpenRunner

Boucle de 7,5 kms
Départ du monastère de la Barre

Ce Monastère s’est installé ici dans l’ancien domaine de la Barre en 1961, la communauté s’étant d’abord formée à Chemillé (49), de la fusion de la Congrégation des Bénédictines de Ste Bathilde et des dernières moniales de l’Ordre de Fontevraud (fondé par Robert d’Arbrissel en 1099, l’Ordre suivait la Règle de St Benoît, avec des Constitutions propres à Fontevraud. En 1793, l’Ordre est dispersé par la Révolution). Le nom du monastère, Notre Dame de Compassion, rappelle que Robert d’Arbrissel, mettant sa fondation sous la protection de Marie et Jean au pied de la Croix, entendait lui rappeler l’exigence de l’humilité et de la compassion.

« Notre vocation, c’est désirer ne rien préférer au Christ et pour cela vivre et célébrer le Mystère pascal au long des nuits et des jours »

L’église, ancienne grange à blé, est de style moderne et dépouillé.

– EUCHARISTIE : 11h 45 (semaine) 9h (dimanche)
– OFFICES : None 14h15 – Vêpres 17h30
– MAGASIN : vente de confitures, de poteries, fabriquées sur place. Librairie, artisanat monastique. Ouvert tous les jours de 10h à 11h30 et de 15h à 17h (fermé le mardi).
Tél : 02 41 59 42 85

Une légende attribue à St Martin (315-397) la découverte d’une source lors de son passage un jour de grosse chaleur ; son cheval en tapant de son sabot, aurait fait jaillir cette source, toujours alimentée ; la chapelle fut construite au XVIe, et de nombreux pèlerinages eurent lieu à cet endroit. On y venait pour demander la pluie, et guérir les fièvres. La chapelle est toujours ouverte, mais nécessiterait une grosse restauration.

Fontevraud-l’Abbaye, Candes-Saint-Martin et Montsoreau (9 ou 4 kms)

Trois grands lieux à découvrir !

L’abbaye de Fontevraud est l’une des plus vastes cités monastiques de l’Occident chrétien avec ses 14ha. Si le rayonnement de l’abbaye royale fut exceptionnel, sa beauté est éternelle !

Candes-Saint-Martin, ancien port de pêche et de batellerie, né de la confluence entre le Vienne et la Loire, classé parmi les plus beaux villages de France. Son église collégiale a été bâtie fin XII en l’honneur de Saint Martin, mort en ce lieu en 397.

Montsoreau, petit village de charme est dominé par son imposant château du XVé s. rendu célèbre par le roman d’Alexandre Dumas « La dame de Montsoreau »

– Pousser les portes du tout nouveau Musée d’Art Moderne qui présente une collection inédite de près de 900 œuvres issues de la donation de Martine et Léon Cligman.

– Flâner à Candes, classé « Plus beau village de France », y découvrir les artisans d’art, la confluence de la Loire et la Vienne.

– Les puces de Montsoreau tous les deuxième dimanche du mois sur les quais de cette petite cité de caractère. Et en mai, sur le thème « Nature et jardin », vous trouverez tout pour vos jardins !- La savonnerie Martin de Candre, artisan savonnier et parfumeur depuis 1974 (Domaine de Mestré – Fontevraud l’Abbaye)

Cunault (5 kms)

A ne pas rater… parmi tous les monuments classés de cet itinéraire ! La prieurale Notre-Dame de Cunault, la perle de l’Anjou, un joyau de l’art roman en Anjou avec ses 223 chapiteaux ; les ruines de l’église Saint-Maxenseul, détruite par un ouragan ; la tour de Trèves qui domine avec ses 30m de hauteur, vestige d’une place forte ; l’église Saint-Aubin, au pied de la tour dont l’intérieur a gardé son aspect art roman primitif… et les quais de la Loire !

– Visiter la prieurale de Cunault avec un guide conférencier de l’office de tourisme de Saumur.

Un concert en l’église de Trèves ou Cunault pendant le Mai de l’orgue ou les Heures musicales (fin juin-fin août).

– Dénicher l’ermitage Saint-Jean à Chênehutte.

Angers fut la capitale d’un véritable royaume et conserve aujourd’hui encore tout le charme de la douceur angevine célébrée par Joachim du Bellay. Nous partirons à la découverte des Plantagenêts, des ducs d’Anjou et de la célèbre tenture de l’Apocalypse, chef d’œuvre universel.

Autour d’Angers, la Loire nous conduira vers les vignobles, les sanctuaires, la mémoire des martyrs angevins et les miracles.

Ville d’Art et d’Histoire, Angers mérite qu’on s’y attarde. Nous vous proposons pour découvrir son patrimoine religieux particulièrement riche 4 parcours thématiques sur les pas des Plantagenêts et des ducs d’Anjou.

A. Angers au fil de l’Apocalypse (1,7 kms)

Le parcours sur Openrunner

Au XIIè siècle, saint Louis et sa mère Blanche de Castille font construire le château d’Angers véritable forteresse avec ses douves, ses remparts et ses 17 tours. Au XVIè siècle, les guerres de religion n’épargnent pas la ville. Henri III ordonne la démolition du château. Son gouverneur, Donadieu de Puycharic, tarde à obéir au roi, les tours, à l’origine dotées de toits coniques, ne seront finalement que décapitées. Le château est sauvé !
Fin XIVè, Louis Ier , duc d’Anjou, fait tisser la célèbre tenture de l’Apocalypse, longue de 103 mètres, chef-d’œuvre de l’art médiéval. Léguée à la cathédrale d’Angers par son petit-fils, le roi René, elle est présentée depuis 1954 dans une galerie du château.
Plus de renseignements
2 Prom. du Bout du Monde

La Cathédrale Saint-Maurice, commencée au milieu du XIIè siècle et terminée vers 1250, est le premier édifice à présenter les caractéristiques du style gothique angevin : voûtes bombées comportant des ogives, d’abord massives dans la nef, puis laissant place à de fines nervures dans le transept et le chœur. La cathédrale permet d’admirer un bel ensemble de vitraux des XIIè, XIIIè et XVè siècles.
4 Rue Saint-Christophe

Les collections du musée Jean-Lurçat et de la Tapisserie contemporaine sont présentées dans deux bâtiments. L’Hôpital Saint-Jean, remarquable ensemble architectural du 12e siècle, abrite la tenture du Chant du Monde de Jean Lurçat. Véritable contrepoint de la tenture médiévale, elles datent du XXè siècle. Un bâtiment voisin présente les collections des années 1930 jusqu’aux démarches contemporaines de la création textile.
Musée Jean Lurçat
4, boulevard Arago

Visite virtuelle des tapisseries de La Pintière à l’UCO
Des visites commentées de ces tapisseries de La Pintière sont régulièrement organisées à l’Université Catholique de l’Ouest.
Renseignements : service.culturel chez uco.fr
3 Pl. André Leroy

B. Angers au Moyen Âge, cœur de ville (1,5 kms)

Le parcours sur Openrunner

Le château, les vieilles rue de la cité, la cathédrale, la collégiale Saint-Martin, la tour Saint-Aubin, l’abbaye Toussaint

Au XIIè siècle, saint Louis et sa mère Blanche de Castille font construire le château d’Angers, véritable forteresse avec ses douves, ses remparts et ses 17 tours. Au XVIè siècle, les guerres de religion n’épargnent pas la ville. Henri III ordonne la démolition du château. Son gouverneur, Donadieu de Puycharic, tarde à obéir au roi, les tours, à l’origine dotées de toits coniques, ne seront finalement que décapitées. Le château est sauvé !
Renseignements ici
2 Prom. du Bout du Monde

Les vieilles rues de la cité médiévale, à découvrir en flânant entre le château et la cathédrale.
La maison d’Adam, construite à la fin du XVe siècle au chevet de la cathédrale, se distingue par ses dimensions importantes et son riche décor sculpté.

La Cathédrale Saint-Maurice, commencée au milieu du XIIè siècle et terminée vers 1250, est le premier édifice à présenter les caractéristiques du style gothique angevin : voûtes bombées comportant des ogives, d’abord massives dans la nef, puis laissant place à de fines nervures dans le transept et le chœur. La cathédrale permet d’admirer un bel ensemble de vitraux des XIIè, XIIIè et XVè siècles.
4 Rue Saint-Christophe

La collégiale Saint-Martin est la plus vieille église d’Angers. C’est aussi l’un des monuments carolingiens les mieux conservés de France. La reconstruction du Xe siècle comprend notamment les célèbres arcs de la tour clocher, où alternent brique et tuffeau. Plus tard, le comte Foulque Nerra (987-1040) restaure l’église et y installe une communauté de treize chanoines. Le roi René contribue à l’évolution de la collégiale ; on lui doit le riche décor peint du lambris des bras du transept. Après la Révolution, le bâtiment devient magasin à bois, entrepôt de tabac, puis chapelle. De 1986 à 2006 une patiente réhabilitation a mis en valeur l’histoire architecturale du monument où un ensemble remarquable de sculptures a pris place.
Renseignements ici
23 Rue Saint-Martin

La tour Saint-Aubin, tour-clocher haute de 54 mètres faisait partie de l’ancienne abbaye Saint-Aubin. L’abbaye a été construite sur une basilique funéraire renfermant le tombeau du Saint Aubin à partir de 550. Au cours des VIe et VIIe siècles, la basilique funéraire est devenue un monastère. La tour date quant à elle du XIIe siècle. De par son architecture gothico-défensive et austère, la tour Saint-Aubin servait de tour de guet.
Rue des Lices

L’abbaye Toussaint(la galerie David d’Angers)
Seule l’église témoigne de la construction médiévale de l’abbaye, avec sa voûte en berceau du XIIIe siècle, qualifiée d’exceptionnelle. L’église restaurée depuis 1984 abrite les sculptures de l’artiste David d’Angers sous une couverture de verre, réalisation audacieuse de Pierre Prunet, architecte en chef des Monuments historiques.
Renseignements ici
35 Rue Toussaint

C. L’héritage Plantagenêt (5,6 kms)

Le parcours sur Openrunner

La cathédrale, la collégiale Saint-Martin, l’église abbatiale Saint-Serge, l’église de la Trinité et l’hôpital Saint-Jean

La Cathédrale Saint-Maurice, commencée au milieu du XIIè siècle et terminée vers 1250, est le premier édifice à présenter les caractéristiques du style gothique angevin : voûtes bombées comportant des ogives, d’abord massives dans la nef, puis laissant place à de fines nervures dans le transept et le chœur. La cathédrale permet d’admirer un bel ensemble de vitraux des XIIè, XIIIè et XVè siècles.
4 Rue Saint-Christophe

La collégiale Saint-Martin est la plus vieille église d’Angers. C’est aussi l’un des monuments carolingiens les mieux conservés de France. La reconstruction du Xe siècle comprend notamment les célèbres arcs de la tour clocher, où alternent brique et tuffeau. Plus tard, le comte Foulque Nerra (987-1040) restaure l’église et y installe une communauté de treize chanoines. Le roi René contribue à l’évolution de la collégiale ; on lui doit le riche décor peint du lambris des bras du transept. Après la Révolution, le bâtiment devient magasin à bois, entrepôt de tabac, puis chapelle. De 1986 à 2006 une patiente réhabilitation a mis en valeur l’histoire architecturale du monument où un ensemble remarquable de sculptures a pris place.

Renseignements ici
23 Rue Saint-Martin

L’abbaye Saint-Serge a été fondée au VIIIe siècle. Le monastère fut cependant rebâti dès le XIe siècle et accueille alors des moines bénédictins. Eloignée du centre de la ville, non protégée par les enceintes édifiées par Saint-Louis, l’abbaye subit pillages et dommages lors de la guerre de Cent ans puis lors des guerres de Religion. Après la Révolution, les bâtiments conventuels qui avaient été remaniés accueillent d’abord un séminaire puis, depuis 1907, le lycée Du Bellay.

L’église abbatiale Saint-Serge a été classée dès 1840. Certains éléments datent du XIe (croisée du transept) et du XIIe (le mur de l’absidiole sud. D’une manière générale, la légèreté du voûtement s’oppose à l’austérité des murs. À noter que la nef, pour sa part, a été rebâtie au XVe siècle dans un style flamboyant typique de la région angevine. L’église abbatiale est par ailleurs réputée pour ses vitraux (du XIIIe siècle pour les plus anciens), son riche mobilier (stalles), ses tableaux, ses objets du culte.
Rue de Jussieu

Au cœur du quartier de la Doutre (outre-Maine), l’abbaye du Ronceray était la seule abbaye de femmes sur les cinq que comptait la ville. Son église abbatiale est une œuvre majeure du début de l’art roman. Elle constitue, avec l’église de la Trinité qui lui est accolée peu après, un ensemble remarquable des XIe et XIIe siècles. A la jonction des voies antiques vers Nantes (rue Saint-Nicolas) et vers Rennes (rue Lionnaise), l’ancien carrefour de la Laiterie formait un centre attractif favorable au développement du bourg.
Abbaye du Ronceray 9 Rue de la Censerie
Eglise de la Trinité 56 Rue Beaurepaire

L’hôpital Saint-Jean est l’un des plus anciens témoins de l’architecture hospitalière française. Vers 1175, à l’instigation d’Henri II Plantagenêt qui crée des établissements analogues au Mans et dans plusieurs villes de Normandie, le sénéchal d’Anjou Étienne de Marçay fonde un grand hôpital dédié à saint Jean l’Évangéliste, dans le quartier en pleine expansion de la Doutre. La proximité de la Maine, dont un bras coulait au pied même de l’hôpital, a sans doute été déterminante dans l’implantation : approvisionnement par voie fluviale, écoulement facile des eaux usées. La fondation est destinée aux pauvres et malades. La salle des malades, édifice majeur de l’art gothique de l’Ouest de la France, forme avec la chapelle, le cloitre et les greniers un remarquable ensemble médiéval civil.
Renseignements ici
4 Bd Arago

D. La Doutre (Outre Maine) (3,5 kms)

Le parcours sur Openrunner

L’hôpital Saint-Jean, le Tertre Saint-Laurent, l’abbaye romane du Ronceray, l’église de la Trinité, l’hôtel des Pénitentes et la Maison-mère du Bon Pasteur

L’hôpital Saint-Jean est l’un des plus anciens témoins de l’architecture hospitalière française. Vers 1175, à l’instigation d’Henri II Plantagenêt qui crée des établissements analogues au Mans et dans plusieurs villes de Normandie, le sénéchal d’Anjou Étienne de Marçay fonde un grand hôpital dédié à saint Jean l’Évangéliste, dans le quartier en pleine expansion de la Doutre. La proximité de la Maine, dont un bras coulait au pied même de l’hôpital, a sans doute été déterminante dans l’implantation : approvisionnement par voie fluviale, écoulement facile des eaux usées. La fondation est destinée aux pauvres et malades. La salle des malades, édifice majeur de l’art gothique de l’Ouest de la France, forme avec la chapelle, le cloitre et les greniers un remarquable ensemble médiéval civil.
Renseignements ici
Bd Arago

Le Tertre Saint-Laurent est un édifice néogothique où aboutissait la procession de la fête Dieu (instituée entre 1050-1080)
Place du Tertre

Au cœur du quartier de la Doutre (outre-Maine), l’abbaye du Ronceray était la seule abbaye de femmes sur les cinq que comptait la ville. Son église abbatiale est une œuvre majeure du début de l’art roman. Elle constitue, avec l’église de la Trinité qui lui est accolée peu après, un ensemble remarquable des XIe et XIIe siècles. A la jonction des voies antiques vers Nantes (rue Saint-Nicolas) et vers Rennes (rue Lionnaise), l’ancien carrefour de la Laiterie formait un centre attractif favorable au développement du bourg.
Abbaye du Ronceray 9, Rue de la Censerie
Eglise de la Trinité 56, Rue Beaurepaire

L’hôtel des Pénitentes, autrefois dépendance de l’abbaye Saint-Nicolas, est un très beau témoignage des nombreuses constructions qui s’élevèrent à Angers dans les années 1490-1580. La maison est acquise en 1645 par une congrégation religieuse pour accueillir des prostituées repenties, d’où le nom de Pénitentes.
23, Bd Descazeaux

La Maison-mère du Bon Pasteur est le cœur de la congrégation de Notre-Dame de Charité du Bon Pasteur. Aux côtés des religieuses apostoliques qui accueillent les jeunes en difficultés vivent des sœurs contemplatives, créées par sœur Marie-Euphrasie en 1831. Par leur prière, elles aident leurs consœurs dans leurs missions apostolique et sociale.
Renseignements ici
3 Imp. de Tournemine / 18 rue Euphrasie Pelletier

Bords de Loire et de l’Authion, Saint-Gemmes-sur-Loire (8 kms)

Le parcours avec OpenRunner 

Boucle de 8 kms
Départ de la place de la Mairie à Saint-Gemmes-sur-Loire

Ce circuit est un des nombreux itinéraire possible sur les rives de la Loire, richesse naturelle classée  » Patrimoine mondial  » de l’Unesco

Dressée sur un éperon de schiste au-dessus de la Loire, l’église présente un chœur de style Plantagenêt (fin XIIe). L’arc triomphal, de 1710, témoin de l’art baroque, soutient un calvaire entouré de la Vierge et St Jean. Sous l’arc, est figurée la nuée où se trouvent Dieu et ses anges, et d’où descend la colombe de l’Esprit-Saint.

 Sous l’église, dominant la Loire, les jardins du presbytère s’échelonnent sur 5 niveaux.
Ouverture tous les jours de cette semaine de 14 h à 17h.

Le château du XVIIIe devient en 1842 « l’asile départemental », aujourd’hui Césame. Les malades creusèrent le schiste pour l’édification de la chapelle.
Ouverture lundi et mercredi (13h60-17h30) jeudi et vendredi (9h30-17h30)

Construite début XIe par l’abbaye Saint-Aubin d’Angers, cette église est un des premiers exemples angevins d’église rurale à nef unique.
Statue du XVIIe, « le Christ aux liens », représentant Jésus pendant son procès.
Sur les murs, peinture du martyre de St Blaise du XVIe siècle, ainsi qu’une descente de croix (dégradée).
L’autel de 1735 et le tabernacle en bois doré ont été restauré en 1991.

Avrillé, le Champ des martyrs (8 kms)

Avrillé, ancien bourg rural est aux portes d’Angers.
La Chapelle des martyrs, de style néo-gothique a été construite dans les années 1850. Elle est une nécropole qui commémore le souvenir des 2000 catholiques du Maine et Loire (dont des enfants) fusillés à cet endroit lors de la Révolution pour leur sympathie réelle ou supposée avec les insurgés vendéens ou leur refus de prêter serment à la constitution civile du clergé. 84 d’entre eux ont été béatifiés en 1984 par le pape Jean-Paul II. Vous pourrez entrer dans la chapelle (tous les jours de 9h à 19h) et découvrir entre autre le très beau vitrail à cœur vendéen et les 5 belles verrières installées en 1894 et réalisées par Clamens.
Si vous êtes originaire d’un village du Maine et Loire, vous pourrez aussi peut-être découvrir un ancêtre de vos proches présent sur la liste des victimes inscrites dans la chapelle. C’est aujourd’hui un lieu de recueillement et de paix pour tous, croyants ou non, lieu où l’on confie à la Vierge ses soucis du quotidien comme ses grandes souffrances.
2A Av. Jean Lurçat, 49240 Avrillé

Sur le chemin, l’étonnante église Saint-Gilles en forme de pyramide octogonale, a été construite en 1980.

– Découvrir la maison Giffard et sa célèbre liqueur Menthe-Pastille. Vous y trouverez aussi des sirops (Chemin du Bocage, 49240 Avrillé)

Saint-Florent le vieil, Notre-Dame-du-Marillais et bords de Loire (5 kms)

Bâti sur un promontoire offrant un panorama superbe sur la Loire, Saint-Florent-le-Vieil est une cité de caractère qui doit son nom à saint Florent, ermite qui y vivait au IVè s. à l’endroit même où se dresse l’église abbatiale qui lui est dédiée. Vous pourrez découvrir plusieurs vitraux évoquant la guerre de Vendée et le tombeau de Charles de Bonchamps, sculpté par David d’Angers.
A voir aussi la chapelle Cathelineau qui abrite le tombeau du chef vendéen Jacques Cathelineau, surnommé le Saint de l’Anjou.

Notre-Dame-du-Marillais est un sanctuaire marial fréquenté en Anjou. La première chapelle fut construite au Vè s. à l’emplacement de l’appariation de la Vierge Marie à saint Maurille, évêque d’Angers.

– Le panorama de l’esplanade du Mont Glonne sur les anciennes fortifications de la ville.

Prendre place à bord d’une toue cabanée et se laisser porter sur la Loire.

– Déguster à bord le terroir local en goûtant un verre de Malvoisie et en partageant un plateau de fromages et de charcuteries.

L’île de Béhuard (9 kms)

L’île de Béhuard, à 15 kms d’Angers, est entièrement inondable en période de crue, à l’exception de l’église dédiée à la Vierge Marie et construite sur un rocher à la demande de Louis XI sauvé à 20 ans de la noyade ! Vous serez étonné par l’intégration de la roche dans son architecture.
Béhuard, Petite Cité de Caractère, est l’unique commune située sur une île de la Loire. Les paysages que vous verrez ont entre autres participé à inscrire le Val de Loire au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Il entoure l’île et vous fait découvrir sa nature sauvage au son des clapotis de la Loire.

– S’arrêter à la maison diocésaine, petit havre de paix !

– Déguster un vin de Savennières.

– La fête de la plate (avec une course de bateaux à fond plat) qui a lieu traditionnellement après le 15 août.

Cholet, capitale des Mauges, et sa région ont su se relever des désastres causés pas la guerre de Vendée.

Nous partirons à la découverte de cette histoire à travers les vitraux, les chapelles et les églises. Sans oublier les sanctuaires, les dévotions et les abbayes du XIIème et XVIIème siècles.

Le sanctuaire Notre-Dame de Haute-Foy (4 kms)

Le parcours avec OpenRunner 

Boucle de 4 kms
Départ du plan d’eau, rue du plan d’eau à Saint-Paul-du-Bois (aire naturelle de Boisdon)

Au sanctuaire de Haute-Foy, accueil et accès possible à l’abri du pèlerin pour le pique-nique.
Petite commune du sud du département peu connu, Saint-Paul-du-bois vous accueille avec son clocher et ses maisons de la région. Au cœur du village plusieurs bâtiments modernes avec hangars blancs accolés, qu’est que cela peut être ? La maison du théâtre ! Plus de 12000 costumes et 600 décors ! Comment cette collection, cette passion est arrivée ici ? Une énigme à découvrir auprès des habitants.

Un peu plus loin dans la campagne, un chemin de croix des années 1970 avec ses 14 stations vous emmène à la chapelle Notre-Dame de Haute Foy. De simples croix sans fioriture qui vous invite seulement à cheminer, puis un sanctuaire très simple aussi ou une salle est ouverte pour une pause. A côté, la chapelle toute blanche, elle aussi ouverte et accueillante. Selon la tradition, au Moyen-âge une statue de la Vierge y aurait été découverte par des bergers, sous une pierre léchée par un bœuf qui s’engraissait ainsi sans nourriture ! 

La 1ère chapelle du XIIe est reconstruite en 1851 pour répondre à l’affluence des pèlerins. On la sent toujours aussi vivante avec une communauté pour nous accueillir aujourd’hui.

Vous pouvez continuer le chemin dans les prés et les bois, attention par temps de pluie, le terrain n’est pas facile et très boueux. Mais le calme est au rendez-vous dans ces lieux de bois et d’eau.

La colline des Gardes et le sanctuaire et l’abbaye cistercienne, Saint-Georges des gardes (9 kms)

Le parcours avec OpenRunner 

Boucle de 9 kms
Départ de l’Abbaye Notre-Dame-des-Gardes

Horaires des offices : Laudes 7h00 ; Messe en semaine 7h30 (le samedi messe à 11h40, le dimanche à 9h) ; Sexte 12h15 ; None 14h15 ; Vêpres 18h ; Complies 19h40
Horaires du magasin : Lundi de 14h30 à 17h ; du mardi au vendredi : 10h30 à 12h puis 14h30 à 17h ; samedi de 10h30 à 11h30 puis de 14h30 à 17h, dimanche de la fin de la messe environ 10h à 12h puis de 14h30 à 17h

Un des points les plus hauts du département. De la table d’orientation, vous dominez tous les alentours de Chemillé et Cholet et vous pouvez apercevoir Angers. On voit le sanctuaire à 30 km à la ronde.

En début ou fin de balade, prenez le temps de découvrir ce sanctuaire marial lumineux. Découvrez aussi l’abbaye voisine des Cisterciennes et allez prier dans leur très belle chapelle complètement rénovée. Goûtez aussi les confitures !

Vous passerez par Saint-Georges des Gardes, l’église démolie en 2006, remplacée par un nouvel édifice moderne qui vous accueille pour un moment de pose ou de méditation.

Vous pouvez aussi découvrir la chapelle de la Planche Grelet. En 1697, Michel Plessis, pris de peur, appelle la Vierge Marie à son secours. Il place au creux d’un orme une statue de Marie. Au XIXe, un de ses descendants fit construire un petit oratoire, agrandi par la suite en chapelle.

A voir aux alentours : Prenez le temps d’aller aussi au village de La Tourlandry. Sur la route vous passerez par la chapelle des 13 croix, un mémorial aux guerres de religions peu connu. A la Tourlandry, l’église Saint-Vincent a été reconstruite 3 fois, vous verrez le vieux clocher seul, proche du cimetière et vous découvrirez, l’église actuelle reconstruite après l’incendie de 2010 et qui prends en compte l’écologie et les différents besoins d’une communauté chrétienne.

Eglise et chapelles, Montfaucon-sur-Moine (6 kms)

Le parcours sur OpenRunner

Boucle de 6 km
Départ de l’église St-Jacques à Montfaucon-sur-Moine

La région de Montfaucon-sur-Moine est une terre bocagère au carrefour du Poitou, de l’Anjou et de la Vendée. Foulques Nerra, comte d’Anjou y fit construire une forteresse pour surveiller la vallée. Il y bâtit un monastère qui accueillit 12 moines.

Eglise Saint-Jacques le majeur
Ancien prieuré du XIIIe. Devenue église paroissiale en 1802, elle fut agrandie en 1876. Décor néo-roman avec des chapiteaux sculptés, bel autel majeur à colonnettes en marbre blanc et cuivre doré, statue de St Michel terrassant le dragon. A l’extérieur, beau porche du XIIIe.
Saint Jacques, l’’un des 12 apôtres, est le fils de Zébédée et de Salomé, et le frère de Jean. La tradition le nomme « Jacques le Majeur » pour le différencier d ’un autre Jacques, fils d ’Alphée, dit « le Mineur ». Envoyé en Espagne pour évangéliser, il fut décapité aux alentours des années 41-44 à Jérusalem où il était revenu. Son corps fut ramené en Espagne, à Compostelle, d’où commencèrent à affluer de nombreux pèlerins.

Prière à saint Jacques : « Priez pour nous, ô Saint Jacques, Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ. Dieu Tout-Puissant, puisque Saint Jacques fut le premier de Tes Apôtres à offrir sa vie pour l’Evangile, accorde à Ton Église de trouver dans son témoignage une force, et dans sa protection un appui »

Chapelle Notre-Dame de miséricorde :
Construite en 1806. Beau retable en bois avec une Vierge à l’enfant.

Chapelle Saint-Jean : Devint une salle de théâtre après la révolution.

Chapelle Notre-Dame du bon secours (sur la commune Saint-Germain-sur-Moine)
Bâtie en 1648, elle a subi plusieurs restaurations.
ND du Bon Secours est généralement représentée portant l’Enfant-Jésus dans les bras, tenant un bâton à la main, prête à frapper le démon, à terre sous ses pieds. Saint Charles de Foucauld invoquait la Vierge Marie sous ce vocable.

A voir aux alentours : Chapelle Saint-Joseph du Chêne à Villedieu-La-Blouère, étonnante chapelle construite autour d’un chêne foudroyé, dont la cavité du tronc a été creusée avec le temps.

Cholet, boucle citadine (4 kms)

Cholet, capitale des Mauges, a su se relever des désastres causés par la guerre de Vendée. Son dynamisme économique en témoigne.

Sur les hauteurs de la ville, l’église du Sacré-Cœur est un édifice de briques (400 000) et de pierres qui recouvre un ensemble en béton armé. Construite entre 1937 et 1941, elle abrite un carillon de 39 cloches.

La maison des œuvres diocésaine a survécu à la Révolution.

L’église Notre-Dame, avec ses 2 flèches qui culminent à 65 mètres ,est la deuxième plus vaste église du Maine-et Loire après la cathédrale d’Angers, l’église Saint-Pierre, surmontée d’une imposante statue de Saint Pierre a été reconstruite fin XIXè.

– Les jeux pour les enfants au jardin du Mail. Place Travot (manège gratuit toute l’année) et nombreux restaurants, cafés en terrasse.

Le mouchoir de Cholet

Le Musée d’art et d’histoire

Torfou, Tiffauges et la vallée de la Sèvre Nantaise (15 kms)

Histoire, patrimoine et charme des bords de Sèvre Nantaise seront au rendez-vous de cette marche.
De nombreuses « Maisons mères » de religieuses sont encore présentes en Anjou, dont la Congrégation des sœurs de Sainte-Marie de Torfou, créée en 1821. Aujourd’hui, les sœurs sont présentes en France, au Burkina-Fasso, au Bénin et au Tchad.

A proximité de l’église Saint-Martin, une petite chapelle pittoresque avec la grotte de Lourdes.
L’Arceau Retailleau a été élevé par Pierre Retailleau, en remerciement à la Vierge pour être revenu vivant de la guerre de Vendée.

Le château de Tiffauges, dit de Barbe Bleue en référence à son propriétaire Gilles de Rais qui commit d’innombrables crimes sur des enfants.

La Colonne commémore la bataille de Torfou de 1793 et rappelle la défaite des républicains de Kléber face aux troupes vendéennes.

– Pique-niquer sur l’aire de la Pierre Tournisse au vert et au calme ou au Foulon, au bord de la Sèvre nantaise.

– Quelques panneaux imagiers le long du sentier indiquent l’histoire de la bataille de Torfou de 1793.

– Nous emprunterons également une ancienne voie romaine.

La Séguinière, sur les pas du père Louis-Marie Grignion de Montfort (5 kms)

Remontons dans le temps à la suite du père de Montfort ! 

L’église Notre-Dame-de-l’Assomption et ses vitraux évoquant la guerre de Vendée et la vie de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort.
Le Vieux pont sur la Moine, qui fut le passage obligé pour entrer dans la Séguinière au XVè s.
Les trois chênes multiséculaires du Moulinard qui furent témoins de messes clandestines pendant la Révolution.

La grotte de Bibi qui renferme une vierge en bois, sculptée par un vicaire de la paroisse en 1940.

La chapelle Notre-Dame-de-Toute-Patience et la statue de la Vierge Marie sculptée par le père de Montfort.

La fontaine aux morts alimentée par une source naturelle et surmontée d’une statue du Saint Louis-Marie de Montfort.
La chapelle des prisonniers construite en remerciement du retour d’habitants prisonniers lors de la seconde guerre mondiale.

– Les jeux pour les enfants et les tables de pique-nique au moulin de la Cour.

– La crèche de La Séguinière avant Noël. Cette crèche est unique dans la région par sa surface, le nombre de ses personnages, son animation et la mise en valeur par des jeux de lumière.

Abbaye de Bellefontaine (6 kms)

L’abbaye de Bellefontaine est une abbaye cistercienne, fondée au 12è s. Pillée durant les guerres de religion, elle a vu par la suite ses archives brulées, elle est devenue une prison, a eu ses bâtiments incendiés… Elle a même été vendue et les moines dispersés en 1794 ! L’histoire de l’Abbaye a eu des hauts et des bas. Mais la restauration s’est lentement accomplie, elle a été reconstruite et aujourd’hui les moines exploitent une centaine d’hectares de vergers.

A une centaine de mètres de l’abbaye, la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours a vu le premier général des armées de Vendée Cathelineau s’y recueillir.

Vous marcherez aussi sur le chemins des canons qui doivent leur notoriété au fait que les vendéens faisaient passer leur canons sur ce chemin étroit où les essieux frottaient sur les parois.

Le magasin de l’abbaye où l’on trouvera des produits monastiques, la production de pommes, kiwis et jus de pomme de l’abbaye, ainsi qu’une belle librairie.

Baugé a une histoire millénaire et le baugeois est le territoire le plus boisé de l’Anjou.

C’est pourquoi le roi René qui chassait dans ces forêts y construisit un château…

Baugé et la croix d’Anjou (6 kms)

L’un des plus beaux trésors de Baugé se trouve depuis 1740 dans la chapelle de la Girouardière, chapelle du couvent de la communauté des sœurs des Filles du Cœur de Marie. C’est la « Vraie croix d’Anjou », un fragment de la croix du Christ ramenée de terre sainte en 1244 par un croisé baugeois, richement ornée de pierres précieuses.
Cette croix à double traverse (la traverse supérieure représentant l’écriteau que Ponce Pilate a fait poser au-dessus du Christ : « Jésus de Nazareth, roi des Juifs ») deviendra le célèbre emblème des ducs de Lorraine au temps du roi René. Elle est devenue aussi un symbole bien connu de la Libération, la croix de Lorraine qu’arboraient sur leurs tenues les aviateurs et les marins de la France libre. Comme à Viel-Baugé, les églises à clocher tors font partie du paysage Baugeois, on en compte 6 parmi les 32 en France.

– Déguster le gâteau du Baugeois. Le Baugeois s’identifie sur le plan gastronomique avec « Le Baugeois d’Anjou ». Créé par les pâtissiers de Baugé, c’est une délicate alliance entre un craquant praliné, un biscuit chocolat, une compotée d’orange parfumée au Cointreau et une mousse légère au chocolat orange..

Le château du roi René et son parcours multimédia

– le « parcours des pas bleus » pour admirer les demeures des conseillers du roi ou le tribunal du Second Empire  ! – Aux alentours de Baugé, l’église romane Saint Denis de Pontigné (XIIè-début XIIIè). Son clocher tors, ou vrillé, ses peintures murales, ses chapiteaux du transept à têtes de monstres en font une œuvre architecturale et artistique unique en Anjou. Insolite, une peinture représentant une scène de violente dispute a été mise à jour il y a quelques années sur l’arc entre le chœur et le transept.

Le Guédéniau, au cœur des forêts baugeoises (boucle de 9 kms)

Départ de l’église Saint-Germain (Le Guédéniau)

La commune du Guédéniau doit son nom au ruisseau que l’on y traversait autrefois à gué (Le Gué de Niau)

Notre itinéraire commence à l’église Saint-Germain du XIIe siècle. A remarquer, le chœur roman en cul de four et le narthex ajouté au XIXe. Cette église a été reconnue « église accueillante du Baugeois et de l’Anjou »
A découvrir aussi maison et prieuré du XVe siècle, châteaux du XVIe « Le Boulay » et « Maunay », des anciens pigeonniers de types différents, un moulin à aubes alimenté par l’étang, un oratoire dédié à la Vierge du XVIIIe restauré en 1991 et un lavoir à crémaillère inauguré en 1898.

A La Lande-Chasles, le prieuré Saint-Jean, fondé au XIIe, dépendait de l’abbaye Toussaint d’Angers. Isolée dans les bois avec presbytère attenant, l’église de style roman possède un clocher aux cloches apparentes. L’une d’elle sonne l’Angélus, matin, midi et soir. Tout récemment, le jour de l’Epiphanie 2023, Mgr Delmas y est venu inaugurer un tableau du XVIIe nouvellement restauré : « L’adoration des mages ».
A découvrir le samedi 25 février à 15h !

Vendanger est un hameau de quelques maisons du XVe entourant un ancien prieuré bénédictin fondé au XIe (actuellement propriété privée). Il était fréquenté au Moyen-âge par des pèlerins se rendant au tombeau de Saint Martin de Tours. En 1469, le roi René y serait venu prier.

Lieu de promenade, la forêt de Chandelais est exploitée depuis des siècles et est la plus vaste du Maine-et Loire. Le roi René y chassait à courre. Toutes les allées forestières en étoiles aboutissent au carrefour qui porte son nom.

Nous sommes ici en Anjou bleu territoire qui s’étire depuis les frontières de Bretagne jusqu’aux rivières de la Sarthe et de la Mayenne.

Ce territoire trouve son nom dans le bleu des ardoises, du ciel et des rivières.

Pouancé, l’Anjou aux confins de la Bretagne (boucle de 8 kms)

A l’extrême pointe de l’Anjou, Pouancé est une très ancienne ville médiévale. Entourée de nombreux étangs et ruisseaux, sa situation sur une butte rocheuse aux portes de la Bretagne lui a donné un grand rôle stratégique défensif.

Départ à l’église de la Madeleine à Pouancé

Au hameau de Saint-Aubin, possibilité de loger dans la maison des pèlerins de Compostelle (offrande libre)
Contact : 07 89 54 71 05

Notre itinéraire commence à l’église de la Madeleine, reconstruite au XIXe (fermée pour travaux). Deux des vitraux du XXème siècle sont de Gabriel Loire, maître verrier de grande réputation né à Pouancé.
En chemin vers le hameau de Saint Aubin, vous passerez devant l’oratoire Saint-Joseph et celui de Notre-Dame de la Crochetière qui abrite une Vierge du XVIIIe.

Le hameau de Saint-Aubin reste une étape importante du chemin de Compostelle et du Mont Saint-Michel. Une croix de pèlerin en schiste ardoisier des XVIe et XVIIe se dresse devant l’église avec un bourdon sculpté sur son fût, le Christ en croix et la Vierge sur le croisillon. L’église de Saint-Aubin est la plus ancienne de Pouancé (XIe). Grand centre religieux, elle y comptera jusqu’à huit prêtres en 1701.

Dans le cimetière tout proche, la chapelle Saint-Jacques, transformée en chapelle funéraire après la première guerre mondiale.

– Baignade et pique-nique à l’étang de Saint Aubin
– Le château de Pouancé ayant appartenu à Bertrand du Guesclin.

Plusieurs chemins s’offrent à vous. Le célèbre GR3 qui suit la Loire depuis sa source ; la voie des Plantagenêts qui s’inscrit dans les chemins de Compostelle, classés « premier itinéraire culturel de l’Europe » ; le chemin de Saint Martin qui suit les pas de saint Martin, figure universelle grâce à son geste de charité envers les pauvres et venu fonder à Ligugé la première abbaye d’Occident en 361.

Le chemin des Plantagenêt, une voie spirituelle historique (linéaire) (chemin de Compostelle)

Reliant le Mont Saint-Michel à Saint-Jacques de Compostelle, la voie des Plantagenêt s’inscrit dans les chemins de Compostelle, classés « premier itinéraire culturel de l’Europe ».
Le chemin de Compostelle traverse l’Anjou, pèlerins et promeneurs sont invités à la contemplation des lieux et au bonheur de se retrouver dans la nature.

Tout au long de cet itinéraire, vous trouverez des merveilles ! A Pouancé, l’église de la Madeleine et ses vitraux de Gabriel Loire, maître verrier de réputation internationale ; le charme de Segré au confluent de l’Oudon et de la Verzée ; Le Lion d’Angers, entre Oudon et Mayenne, les fresques du XVIème de l’église Saint-Martin-de-Vertou ; Angers, ville d’art et d’histoire, la cathédrale Saint-Maurice, le palais épiscopal, la tenture de l’Apocalypse, la plus grande tapisserie médiévale du monde au château d’Angers, la collégiale Saint-Martin ; Brissac, son château le plus haut de France ; Doué-en-Anjou, capitale de la rose et vie troglodytique ; le château et la collégiale Notre-Dame à Montreuil-Bellay ; et enfin une grande étape du chemin de Compostelle, le Puy-Notre-Dame dont la collégiale abrite la »Sainte ceinture de la Vierge ».

La voie des Plantagenêt est un chemin en itinérance balisé que vous pourrez emprunter aussi par tronçons selon vos possibilités.
Une variante vous fera passer par le Monastère des sœurs bénédictines de La Barre
(Cliquez sur ces liens pour découvrir les parcours)

Le GR 3, sentier de la Loire (linéaire)

Le GR 3 suit la Loire de sa source au Mont Gerbier-de-Jonc (en Ardèche) jusqu’à son estuaire à la Baule (en Loire-Atlantique), le tout sur 1301 kms.

181 kms sont balisés en Maine-et-Loire, de Fontevraud-l’Abbaye à Champtoceaux. La nature, les lieux chargés d’histoire seront source d’émerveillement et de contemplation.

La  » Via sancti Martini « , le Chemin de saint Martin (linéaire)

Saint Martin a profondément marqué le développement du christianisme au 4ème siècle.
Aujourd’hui, le message de saint Martin est toujours d’actualité. Son geste de partage, lorsqu’il coupe sa tunique en deux pour en vêtir un pauvre, est emblématique des enjeux de notre monde. C’est ce que souligne l’Itinéraire Culturel Européen Saint Martin de Tours labellisé  » Itinéraire Culturel Européen du Conseil de l’Europe  » qui développe depuis 2005, la Via sancti Martini (le Chemin de saint Martin). Ce grand parcours de plus de 5 000 kms que les marcheurs-pèlerins empruntent à pied, rayonne sur toute l’Europe. Centré sur Tours où se trouve le tombeau de saint Martin, il suit les différents chemins empruntés par saint Martin tout au long de sa vie. En France, le Centre Culturel Européen Saint-Martin de Tours a pour objectif de développer cet itinéraire.

Pour bien appréhender la Via sancti Martini il est important de connaitre les grandes étapes de la vie de saint Martin. Elles correspondent aux tracés de la Via sancti Martini qui suivent les chemins parcourus par saint Martin tout au long de sa vie.

  • 316 : naissance à Savaria en Pannonie, province de l’empire romain, aujourd’hui Szombathely en Hongrie. Il passe sa jeunesse à Pavie, où son père, officier romain, est en garnison. C’est là que Martin découvre la religion chrétienne et veut être baptisé.
  • 331 : Martin est intégré de force dans l’armée en tant que fils de vétéran romain
  • 337 : Martin coupe son manteau en deux pour couvrir un mendiant qui meurt de froid, à Amiens. La nuit suivante le Christ lui apparait en disant « Martin qui n’est que catéchumène, m’a couvert de ce manteau ». Martin est alors baptisé.
  • 356 : à Worms, Martin quitte l’armée après avoir refusé de combattre, car il se dit d’abord « soldat du Christ ». Il rejoint alors saint Hilaire à Poitiers. Et repart vers sa ville natale pour revoir ses parents et leur proposer le baptême.
  • 361 : il fonde le premier monastère d’Occident, à Ligugé, près de Poitiers.
  • 371 : il est appelé par les habitants de Tours pour devenir leur évêque. Evêque de Tours, il crée le monastère de Marmoutier, développe de nombreuses missions pour évangéliser les campagnes et crée les premières paroisses de la Gaule. Il fait 3 voyages à Trêves pour rencontrer les empereurs sur des questions relatives aux rapports entre l’Eglise et l’Etat. Il Participe à des réunions d’évêques à Bordeaux et Saragosse.
  • 397 : Martin meurt à Candes-Saint-Martin le 8 novembre ; il est enterré à Tours le 11 novembre. Son tombeau devient alors un très important lieu de pèlerinage.

Les sentiers nature sont des sentiers d’interprétation pour mieux découvrir la faune et la flore de l’Anjou et s’émerveiller devant la création. Il y en a une vingtaine en Maine-et Loire qui vous feront découvrir ce beau patrimoine naturel.